PARACHA chemot

CHEMOT

Il arrive assez régulièrement que le chabbat de la paracha Chemot coïncide avec la fête chrétienne de Noël.
La comparaison peut se révéler savoureuse.
Dans les deux cas, il s’agit de la naissance d’un personnage emblématique, un sauveur.
Dans les deux récits, les circonstances de sa naissance sont complexes, difficiles et obscures.
Mais notre Moché n’est pas Jésus. Sa personne et son corps n’ont pas été divinisés. Il ne s’est jamais confondu avec la transcendance. Les récits qui le mettent en scène mettent en exergue son humanité, sa sensibilité et ses nombreux découragements.
Il est prophète, fidèle interprète de la parole divine.
Il reçoit et transmet la Torah.
Il se fait à plusieurs reprises l’avocat du peuple juif pour lui éviter une punition trop sévère.
Il est dirigeant, guide et enseignant, mais ce n’est pas lui qui libère les hébreux d’Egypte. C’est Dieu.
Le nom que lui a accolé la tradition est Moché rabbénou : « Notre maître ». Notre maître n’est pas mort pour que les fautes de l’humanité soient pardonnées. Il a vécu pour renouveler l’alliance entre Dieu et le peuple juif, transmettre la Torah, et nous enseigner l’usage de la liberté.
Chabbat chalom

Partager cet article >