La synagogue Massorti de Marseille

Judaïca : une communauté Juive moderne respectueuse des traditions

Sonia Biniti Judaica Marseille

Sonia Binisti, présidente

JUDAICA a été fondée en 2003. A la fois traditionnelle et moderne, notre communauté adhère au courant du judaïsme massorti (massoret, tradition en hébreu) appelé conservative aux Etats-Unis.

Notre synagogue, ouverte à tous est accueillante, chaleureuse, consciente de la responsabilité de faire vivre, rayonner et transmettre un judaïsme d’ouverture et d’exigence. Les offices sont traditionnels avec une caractéristique essentielle : l’égalité entière homme-femme (liturgie, minyane et montée à la Torah). Les prières sont en hébreu, néanmoins nos livres comportent traduction et phonétique. La cacherout, le shabbat et les fêtes sont respectés selon la halakha. Une autre caractéristique est la place importante destinée aux commentaires et à l’étude.

Des offices réguliers sont organisés pour shabbat et fêtes, des seder communautaires, des repas shabbatiques, des mariages, des bné et bnot mitzva des cours le shabbat et en semaine, des séminaires, des conférences …

Un Talmud Torah accueille garçons et filles dès 6-7 ans. On enseigne aux enfants l’amour et la connaissance du judaïsme, la joie d’être juif, ainsi que la centralité de l’Etat d’Israël.

Nos responsables religieux

Yedidiah Robberechts, Chaliah Tsibour de Judaïca

Yedidiah Robberechts, notre Shaliah Tsibour, conduit les offices de shabbat, des fêtes et des bar et bat-mitzva. Il attache une importance particulière aux commentaires au fur et à mesure des montées à la Torah. Il anime nos repas shabbatiques et seder communautaires. Il assure les cours du samedi après-midi et le séminaire sur la kabbale.

Maître de conférences en philosophie juive à l’université d’Aix-Marseille depuis 2003, Yedidiah Robberechts s’est spécialisé dans les philosophies de Franz Rosenzweig et d’Emmanuel Lévinas.

Il a été directeur de l’Institut interuniversitaire d’études et de culture juives (IECJ) Aix-Marseille de 2007 à 2012. Docteur en philosophie, son mémoire s’est axé sur la philosophie de Paul Ricoeur. ll a travaillé quelques années au Centre d’études phénoménologiques de l’Institut supérieur de philosophie de l’université Catholique de Louvain (Belgique). A étudié en Yechiva à Jerusalem.

Ses recherches récentes l’ont amené à :

   – Investir le champ des relations entre éthique, religion et politique.

   – Elargir le champ de la philosophie juive en direction de la Kabbale et de son histoire. 

   – Se spécialiser en herméneutique rabbinique

Il écrit des articles dans diverses revues (Sens, revue philosophique de Louvain…) et participe à de nombreux chapitres d’ouvrages. 

Il anime des colloques nationaux et internationaux.

Yedidiah Robberechts

Pourquoi et comment adhérer à Judaïca

La Communauté Judaïca ne vit que par la générosité de ses membres. En effet, ce sont les cotisations et dons qui permettent d’organiser les offices, la célébration des fêtes, l’éducation et les animations pour les enfants, et les autres activités d’enseignement.
Votre adhésion, au-delà son aspect financier, est aussi la marque de votre soutien, de votre adhésion et de votre volonté de prendre une place à part entière au sein de notre communauté.[1]

La cotisation inclue une part reversée à Massorti France qui coordonne et promeut le développement du mouvement Massorti en France, votre adhésion vous donne donc automatiquement accès à toutes les communautés affiliées.
Pour plus d’équité, le rééquilibrage entre cotisations « couple » et « individuel » est désormais assuré. 
La cotisation est exigible dès le 1er trimestre pour l’année civile entière.

[2]
Pour mémoire, 66% de votre cotisation est déductible de vos impôts dans la limite prévue par la loi. Ainsi, pour une somme versée de 1000 euros, vous bénéficiez d’une réduction d’impôts de 660 euros. Votre versement ne vous « coûte » donc que 340 euros. Un reçu Cerfa vous sera adressé.

Vous pouvez régler votre cotisation :

  • par virement bancaire : Titulaire : ASSOCIATION CENTRE JUDAICA – IBAN FR76 3000 3012 4000 0372 8562 021 – BIC : SOGEFRPP
  • par CB en ligne en cliquant sur le lien ci-dessous.

[1] Nous vous rappelons qu’il faut être de confession juive pour devenir membre de notre communauté. Les personnes qui souhaitent devenir juives ou régulariser leur statut de judéité peuvent prendre contact avec Mme Sonia Binisti.
[2] La communauté est ouverte à tous, quels que soient leurs moyens ; en cas de difficulté financière ou si vous ne pouvez pas bénéficier de l’avantage CERFA, contactez-nous.

Judaïsme Massorti : un courant majeur dans le monde !

Le judaïsme massorti (appelé Conservative Judaism aux États-Unis et au Canada) est un courant du judaïsme contemporain. Développé sur les bases du judaïsme positif-historique postulé par Zecharias Frankel, il revendique une Halakha évolutive et adaptée aux contraintes de la vie moderne tout en conservant un cadre traditionnel notamment dans les domaines du culte. 
Le mouvement occupe pendant le xxe siècle une position privilégiée dans le judaïsme américain, offrant une pratique moins contraignante que celle du judaïsme orthodoxe tout en conservant une plus grande place aux traditions que dans le judaïsme réformé. Sa position mitoyenne entraîne cependant des différences sensibles entre diverses congrégations massortites et des schismes internes, avec la création en 1963 du judaisme reconstructionniste par Mordecai Kaplan et, vingt ans plus tard, de l’Union for Traditional Judaism (en) par David Weiss Halivni. Au XXIe Siècle, le mouvement semble connaître une forte progression de centres massortim dans le monde, notamment en Europe.

Découvrez les 6 autres communautés affiliées à :

Paris XVe

Paris XXe

St-Germain-en-Laye

Nice Côte d'Azur

Aix-en-Provence

FAUX : La notion de Halakha est même au centre du judaïsme Massorti. De grands décisionnaires travaillent quotidiennement sur la Halakha et ses possibles évolutions en fonction du contexte historique et sociologique. Toute évolution doit trouver son explication et sa justification dans la Halakha elle-même et dans les interprétations, commentaires et exégèses des sages et des grands rabbins issus du monde orthodoxe, Massorti, Hassidique…

VRAI et FAUX : Le Mouvement Massorti pense qu’il faut accueillir avec bienveillance les personnes désireuses de rejoindre la communauté juive. Le Rabbin juge de la motivation du candidat et lui expose, avec objectivité, les difficultés qu’il risque de rencontrer. Si le Rabbin et le candidat sont d’accord pour poursuivre le processus, ce dernier doit suivre un cycle d’études (hébreu, cours de pensée juive, Talmud…). Une présence aux offices et une implication dans la communauté sont également demandées. Au terme de sa formation, le candidat passe devant un Beth Din (tribunal rabbinique constitué de trois rabbins). Puis, pour parachever le processus de conversion, l’homme devra se faire circoncire et la femme, comme l’homme, passeront au Mikve (bain rituel).

FAUX : Comme dans toutes les communautés, les synagogues Massorti sont constituées de personnes Chomerei Chabbat et de personnes moins pratiquantes. La différence vient du fait que tout juif qui a envie de fréquenter la synagogue doit être accueilli sans être ni jugé, ni déprécié, en raison de son degré de pratique.

FAUX : Bien que nous respections le système de pensée défendu par le Mouvement Libéral, le Mouvement Massorti soutient que la Halakha, le Talmud, le Midrash, le Choulkhan Arkhoukh… font partie de la culture et de la tradition juive. Le mouvement Massorti se considère totalement soumis à la Halakha. S’il convient d’instaurer une évolution (place de la femme dans la synagogue, par exemple), elle doit être justifiée sur le plan halakhique. Un Rabbin libéral ne se souciera pas forcément d’une telle démarche et justifiera sa décision en se basant beaucoup plus sur des considérations sociologiques et morales que purement légales.

VRAI et FAUX : Si les parents manifestent le désir d’éduquer leur enfant dans la tradition juive, nous accueillons celui-ci avec le plus grand plaisir et le plus grand respect dans nos cours de Talmud Torah et à nos offices. Cependant pour être reconnu officiellement comme juif,il devra suivre un parcours de conversion (Beth-Din et mikve – bain rituel-) avant d’effectuer sa Bar ou Bat-Mitzvah.

VRAI, MAIS : La circoncision peut être pratiquée en vue d’une conversion. Elle peut être accomplie par un mohel (circonciseur attitré) avec tout le cérémonial religieux. Toutefois, l’acte ne constitue pas encore une conversion mais seulement sa première phase. Les bénédictions prononcées sont différentes que celles habituellement récitées. Elles précisent qu’il s’agit d’une circoncision en vue d’une conversion future. La nomination hébraïque de l’enfant est également différente : au lieu de dire qu’il s’appellera désormais Untel fils de Untel et Unetelle, il est dit que tel sera son nom après avoir suivi un processus de conversion et avoir été immergé dans un mikve (bain rituel). La nomination d’une fille suit le même processus.